Faits Divers anciens

Le Républicain Lorrain n'existait pas en ce temps là ...

La rubrique aurait été riche des ces faits d'actualité de l'époque  .

Jugement civil

A.D.57 14.U 13

Jugement civil du tribunal de Château Salins daté du 16.09.1854 Entre Nicolas BROGARD et Joseph PANCRATTE .

Attendu que depuis quelques temps, le défendeur (Joseph PANCRATTE), se permet de traiter le demanduer (Nicolas BROGARD ), de voleur, notamment le samedi 9 de ce mois, et en présence de plusieurs personnes, il a répété ce qu’il n’a cessé de répéter depuis son retour de prison, qui a eu lieu à la fin du mois de juillet dernier, ainsi qu’il sera justifié au besoin, NicolasBROGARD demende 200 francs de dommages et intérêts.

Le défendeur a répondu que ce n’est pas au demandeur qu’il a imputé le titre de voleur, mais à sa femme seulement, et il persiste à demander de prouver que la femme du demandeur est une voleuse. Après audition des témoins, le verdict est le suivant : le tribunal condamne PANCRATTE à payer à BROGARD, la somme de 20 francs de dommages et intérêts et au dépens qui s’élèvent à 39 francs et 20 centimes

 

Folie.

Marie BRET * ca 1845

 Marie Céleste * 08.10.1870

La police de Nancy a receuili lundi après midi une pauvre folle qui parcourait le quartier St Georges en donnant des signes non équivoques d’aliénation mentale. Visitée par un médecin, elle a été dirigée sur l’hospice de Maréville. Cette malheureuse est une nommée ETIENNE Marie, âgée de 40 ans, originaire de Conthil, dont elle est venue a pieds, à Nancy.

 

Incendie

AD 57 1 AL 36/56

Le Lorrain du 20.02.1900 :

Cette nuit vers deux heures du matin, les habitants furent réveillés par les cris : ‘’ au feu’’. Un incendie s’était déclaré dans la maison du sieur Gonet, cultivateur. La pompe de Rodalbe, qui était venue en toute hâte, et celle de notre commune, n’ont pu que préserver le corps de logis et la maison voisine. On a pu sauver à temps vaches et chevaux. Des batiments, il ne reste qu’un monceau de débis fumants. Nos félicitations aux braves pompiers. La cause du sinistre est inconnue. Il y a une assurance à la compagnie ’’ The Lion’’.

De mémoire d’homme, il n’y avait pas eu d’incendie à Conthil.

Foudroyé

ENCELLE Nicolas *

 ca 1711 + 07.08.1778,

Berger à Conthil, décédé électrocuté par la foudre, sous un poirier, près de son troupeau. ( le 7 Août 1778, à 7 heures et quart du soir, par un coup aussi funeste , qu’imprévu, a été tué du feu du ciel, Nicolas ENCEL, berger, habitant de Conthil, âgé de 67 ans, à la garde de son troupeau, sur le chemin de Conthil à Morhange, et à la droite de celui-ci ; dont la justice du lieu, ayant été informée, a fait garder son cadavre par des hommes du lieu, durant toute le nuit, sur la place même de son malheur, juqu’au lendemain à 11 heures du matin. Que le nommé François ROUYR, tonnelier et maire à Conthil, s’étant transporté à Dieuze, et ayant du matin obtenu la permission de monsieur VAUTRIN, procureur du Roy, de faire visiter le corps par Jean Claude RODHAIN, maître en chirurgie au dit Conthil, et de l’inhumer ; ce qu’il a signé en signe de vérité ; et le dit RODHAIN,ayant dressé procès verbal de la visite, qui nous a été remis sur l’instant,et l’accident du feu du ciel est constaté être le sujet de son malheur et de sa mort, et à 6 heures trois quart du même jour, il a été inhumé).

Rapport d’autopsie du chirurgien local, Jean Claude RODHAIN.

Rapport par moi, Jean Claude ROHAIN , maître en chirurgie à Conthil,



Au rapport du baillage et juridiction de la ville de Dieuze. Ce jourd’huy, septième du mois d’Août, entre sept à huit heure du soir, Nicolas ENCELLE, berger de la communauté de Conthil, a été tué d’un coup de tonnerre.

Le 8 Août, j’ai été requis de me transporter de la part du maire, par ordre de Monsieur le Procureur du Roy. En allant à Morhange, pour visiter Nicolas ENCELLE, berger de la communauté de Conthil, que j’ai trouvé gisant, tout raide mort, sous un poirier, sa houlette entre les bras, d’un coup de tonnerre. Après l’avoir vu et visité, lui ai trouvé sur la temporale gauche, une cicatrice ensanglantée, au vu de mes vérifications elle suit la clavicule, l’épaule, l’omoplate, les côtes meurtries et avait atteint la tempe gauche et grillé une contusion à l’os sacrum et à la cuisse jusqu’à la rotule du genou, une petite meurtrissure, la largeur d’un denier sur la malléole, le tout du côté gauche. C’est ce qui m’a fait penser que c’est l’éclat du tonnerre qui l’a tué raide.

Voyant le poirier de son haut déchiré jusqu’au tronc, à la hauteur où le dit Nicolas ENCELLE était appuyé, et au milieu, une raie plombée du tonnerre.C’est ce que je certifie sincère et véritable pour servir et valoir ce que de raison à ceux à qui il appartiendra. Fait à Conthil le huit août sur les neuf heures et demie du matin 1778